Ca y est, la rentrée théâtrale, musicale, littéraire est aussi arrivée ! Cette année, pressentant la désertion probable du nid par les trois oisillons, j'ai un peu suralimenté le calendrier culturel. 4 abonnements de théâtre dont un avec Mamy L. et un avec les copains, 2 opéras en live et 2 opéras au cinéma et les concerts classiques avec Mamy B.
Et la première pièce de l'année ne nous aura pas déçus. La robe de Gulnara est une fable qui raconte l'histoire de milliers de réfugiés qui vivent entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans une enfilade de wagons désaffectés. La jolie Gulnara dépense toutes les économies de sa jeune vie pour s'offrir une robe de mariée, pour donner un peu de couleur et de fierté à ce mariage. Sa jeune soeur Mika essaye la robe en cachette et par inadvertance la tâche de goudron. Elle entamera alors une course à la réparation des dégâts et sera confrontée au meilleur et au pire de l'être humain. Tout y était pour séduire. Des comédiens incarnant avec brio deux ou trois personnages, un jeu subtil, une mise en scène originale, et bien sûr le thème des réfugiés qui me tient tant à coeur.
Le mercredi, faute de pouvoir jouer au badminton, Joséphine m'a emmenée à l'opéra. Songe d'une nuit d'été mis en musique par Mendelssohn. C'était tout simplement magique. Je ne m'attendais à rien en fait. Et puis, une narratrice hors pair - Dame Harriett - a déclamé le texte de Shakespeare avec une telle classe et une telle diction que cela m'a donné la chair de poule. L'histoire ajoutait à la féérie.
Deux couples d'amoureux transis, une dispute entre le roi et la reine des fées, une potion magique et le mariage d'un prince, le tout dans une forêt étrange, le temps d'une nuit d'été ensorcelante qui ressemble à un rêve.
Le tout mis en musique par Mendelssohn de manière tout aussi féérique et la découverte toute surprise que la Marche Nuptiale - qu'on nous rabâche à plein de mariages - fait partie de cette oeuvre.
Un joli début pour les sorties.
Songe d'une nuit d'été est un de mes classiques préférés. Ca devait être un magnifique spectacle!
Rédigé par : verveine | 22 septembre 2012 à 19:11
Rien de tel qu'un programme chargé pour oublier que l'hiver arrive inexorablement...et le tien me fait baver! théâtre, opéra, c'est beau d'habiter dans la capitale, quand même!
Rédigé par : celestine | 23 septembre 2012 à 23:26
Ooooooh, beata te! J'aimerais parfois aussi faire de telles sorties mais pas encore d'amies ici pour "sortir le soir"... et Liège n'est pas très rassurante la nuit quand tous les chats sont gris :-)
Tu attaques bien l'automne!
Rédigé par : Edmée De Xhavée | 25 septembre 2012 à 11:42
Une bonne façon d'aborder la saison à venir et son ciel gris ! Profite !
Rédigé par : liaht | 25 septembre 2012 à 15:20
Verveine: oui, vraiment c'était magnifique.
Célestine: avec l'inconvénient du manque de "vert"... Mais on ne peut pas tout avoir.
Edmée: Beata te, j'adore cette expression :-)
Liaht: et compenser les envols du nid....
Rédigé par : Myosotis | 27 septembre 2012 à 14:16