Lundi: Uyen, ma petite princesse du Mékong qui nous a quittés le mois dernier pour rejoindre une autre agence, se languit de nous. Nous sommes allées la rejoindre pour un lunch trop rapide et nous avons eu un gros moment de nostalgie. C'est dans ces moments-là que je sais que j'ai créé une équipe qui représente quelque chose, même s'ils ne s'entendent pas tous comme larrons en foire, je sais qu'il y a entre eux une cohésion qui n'existe pas nécessairement ailleurs.
Mardi: Petite journée annuelle avec Anaïs pour fêter ses 26 printemps. Comme toujours, ce fut un pur bonheur. Je ne dirai jamais assez à quel point des journées comme celles-là me font plaisir. Elle a choisi le restaurant en fonction du dessert, un moelleux au chocolat incomparable, elle a choisi un parfum au nom d'Alba di Seoul, et on a marché, flâné toute la journée au hasard des vitrines et des boutiques. Elle est gaie, pétillante, drôle et le temps file avec elle.
Mercredi: Semaine de vacances, les amis sont au ski, l'Homme a mal au genou, on fait l'impasse sur le badminton ce soir. Du coup, impasse aussi sur le petit moment hebdomadaire chez papa et maman, entre le boulot et le badminton. Je les appelle pour annuler et j'entends bien le "comme c'est dommage !". Pas une déception majeure mais un "comme c'est dommage" qui en fait, résonne chez moi aussi. Ces moments me sont devenus aussi agréables que je le suppose pour eux.
Jeudi: Cet homme qui est mon chef, qui est une crème d'homme, bon comme le pain, gâche sa vie et celle des autres, et la mienne en l'occurence, de par sa paranoïa aiguë. Il me propose ce matin de l'accompagner à une réunion importante mais vu le boulot, je décline l'offre, sauf bien sûr s'il souhaite que je l'accompagne. Non, sa proposition était juste amicale. Mais à midi, le directeur me demande de venir et ce n'est pas une invitation, c'est une demande expresse. Du coup, cet homme qui est mon chef le prend très mal, comme un signe de défiance du directeur qui ne le considérerait pas capable de défendre seul la position des ressources humaines. Et me voilà envoyée seule parce que, vexé, il s'est désisté, alors que je voulais être dispensée, travailler sur ce qui était urgent. Et surtout, surtout, le voilà qui me boude pendant 48 heures. Et je ne sais pas encore si lundi, il sera revenu à des sentiments meilleurs.
Vendredi: Journée exécrable donc, en prise à une bouderie ridicule, un évitement qui va jusqu'à la porte fermée à clé et l'échappée par la porte de derrière de manière à bien se garder de me croiser. Je déteste ces journées là qui me minent malgré moi.
Samedi: Petit concert avec Maïté, JD et Anaïs. Après un dîner rapide avec les mêmes et Quentin et sa belle. Il ne manquait que Simon, retenu par le ballon rond. Une soirée comme je les aime.
Dimanche: Un dimanche sans surprise, repassage, lasagne au poisson, rangement des outils, recherche peu fructueuse d'un logement de vacances, un peu de blog, devoirs de portugais pour demain et prête à repartir pour une semaine.
Je travaille beaucoup sur moi en ce moment, et cet épisode avec ton chef me rappelle combien j'ai progressé par rapport aux sautes d'humeur des autres...Plus question de me laisser entamer le moral par une bouderie. Et si tu savais comme cela marche...les gens finissent par revenir, la queu entre les jambes, que l'on se soit miné ou non. Alors pourquoi se miner?
Je me contente de me dire que c'est dans son film à lui qu'il boude, et que ce n'est pas mon film à moi...C'est magique.
A part ça, voir grandir et embellir tes enfants, c'est toujours un régal.
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Rédigé par : Célestine | 23 février 2015 à 23:49
Cel: c'est sans doute ce que j'ai le plus de difficultés à faire, ne pas me laisser entamer le moral.... Cela me demande un effort épuisant.
Rédigé par : Myosotis | 26 février 2015 à 18:32