Je me suis amusée à faire un petit test de psycho de comptoir supposé analyser mon niveau de liberté. Suis-je libre ?
Vous partez en vacances dans 1 mois :
Votre profession :
C'est clair, j'ai laissé le hasard faire les choses. J'avais un attrait certain pour les mots dans quelque langue que ce soit, j'étais de toute évidence plus littéraire que scientifique mais après deux années dans la traduction et six ans dans le monde bancaire, je suis tombée dans le chaudron des ressources humaines tout à fait par hasard, sans rien en connaître. Et je ne suis jamais sortie du chaudron. Je suis partie en Italie par deux fois, tout à fait par hasard. Je me laisse guider, je me donne vaguement l'impression que je choisis mais en fait les circonstances de la vie choisissent pour moi.
L'idée de tout plaquer et de partir :
C'est sûr, cette idée m'est totalement étrangère. Je dis ça mais en même temps, je suis partie deux fois, me direz-vous. Oui, mais pour partir, l'Homme a dû me pousser dans le dos, voire même me botter l'arrière-train.
Dans 1 semaine c’est l’anniversaire d’un de vos proches :
En général, une semaine à l'avance, l'affaire est dans le paquet cadeau. Et j'y pense depuis bien plus longtemps. Je suis organisée comme un métronome. Je connais les dates d'anniversaire de chacun. C'est bien simple, il y a certainement 200 jours de l'année où quelqu'un que je connais a son anniversaire. Famille, amis, collègues, connaissances, tout le monde est fiché dans un coin de mon cerveau. Et je passe une bonne partie de tous mes weekends à la chasse au cadeau. Et puis quelquefois, c'est vrai, je sèche, je n'ai aucune idée de ce que je pourrais offrir. Et dans ce cas, une autre partie de mon cerveau travaille en permanence à la recherche du cadeau possible. Sans que ce soit conscient. Et puis soudain, un neurone spécialisé envoie un message en surface pour m'informer de sa trouvaille. Et l'affaire est dans le paquet cadeau.
Quand vous organisez un événement (anniversaire, mariage, diner) :
Pardi, j'invite tout le monde pour ne blesser personne. C'est ainsi que pour mes 50 ans j'ai invité tous mes collègues plutôt que de faire un tri sur le volet. Et bien sûr, je regrette d'en avoir invités certains. Mais c'est ainsi.
Avez-vous déjà acheté quelque chose de cher sur un coup de tête ?
Disons que oui, cela peut arriver. Mais franchement, c'est plutôt rare. Et si c'est le cas, avant le coup de tête proprement dit, càd plus précisément au moment de passer à la caisse, je vais réfléchir intensément, au point de me torturer les méninges. Oui, non, oui, non..... Et quand le oui gagne le combat, alors on peut parler de coup de tête.
Lors d’une conversation :
A votre avis ? Je fais super attention à ne pas aborder les "sujets qui fâchent". Surtout avec l'Homme qui m'accompagne.
Résultat:
Vous ne vous sentez pas libre.
Vous avez du mal à vous affirmer et à résister aux pressions sociales et familiales. Vous avez tendance à vous conformer et à mettre de côté vos envies. Attention à ne pas trop vous perdre, s’écouter et se faire plaisir est parfois essentiel.
Bon, ben ça va, je ne me sens pas trop perdue. Je mets peut-être bien parfois de côté mes envies mais d'un autre côté, quand j'ai vraiment envie de quelque chose, je ne lâche pas facilement prise.
Alors, libre ? Je pense que oui. Je dirais: libre d'accepter ou de refuser toutes les contraintes que je m'impose pour, selon moi, de très bonnes raisons.
Je me sens tellement libre, oui, maintenant que je me suis libérée de mes démons intérieurs.
C'est comme une renaissance...
je te souhaite la même, et notamment dans le paragraphe "j'invite tout le monde pour ne pas faire de peine" mais à quel titre devrait-on se faire de la peine à soi-même en invitant des gens que l'on n'aime pas ?
Bisous célestes chère Myo.
¸¸.•*¨*• ☆
Rédigé par : Célestine | 29 octobre 2015 à 21:46
Moi je te vois plutôt libre du point de vue que c'est toi qui décide d'être méthodique parxe que cela te rassure et que te fait sentir bien, c'est un choix. Et que je suis contente d'avoir être là pour tes 50 ans! Fue una fiesta muy bonita :)
Rédigé par : Meri | 30 octobre 2015 à 00:14
Cel: Je ne me fais pas de la peine, non, mais parfois je regrette de prendre autant de gants pour des gens qui n'en prendraient pas une moufle....
Meri: Tu le sais, bien sûr, que tu ne fais partie de ceux que je regrette d'avoir invités :-). Et tu as raison, mon côté méthodique, presque à l'obsession, me rassure....
Rédigé par : Myosotis | 30 octobre 2015 à 20:38
C'est drôle mais je ne suis pas surprise par tes réponses :) C'est ainsi que je te vois, pas pas libre comme ils disent, mais faisant passer les autres avant soi.
Rédigé par : ms | 04 novembre 2015 à 18:44