Lundi: Reprise des cours de portugais. Je pensais qu'après trois mois d'interruption, j'aurais déjà tout oublié et je me suis surprise à retrouver très vite les mots, les conjugaisons, la grammaire, à comprendre tout ce que Maria disait et à y trouver beaucoup de plaisir. Pourtant quand elle a annoncé que le cours risquait d'être déplacé au mercredi - ce qui ne me convient pas du tout, je ne vais tout de même pas renoncer au badminton -, j'ai immédiatement pensé que je remplacerais le portugais par le japonais pour cette année. Incorrigible, je sais, mais je ne vais tout de même pas perdre une année sans langue :-).
Mardi: Je me suis décidée à aller chez le médecin et me laisser faire cette infiltration. Il a anesthésié légèrement l'endroit de la piqûre et je n'ai quasi rien senti de l'injection. Il m'a même demandé si je sentais déjà la différence. Et de fait, miracle, je ne sentais quasi plus de douleur. Mais une demi-heure plus tard, l'anesthésie s'est évaporée et j'ai vraiment peu apprécié la diffusion du produit dans mon bras. Et cerise sur le gâteau, le médecin considère qu'il y a plus que probablement une indication pour une intervention chirurgicale. Cela me réjouit infiniment, cette perspective d'immobilisation de quelques semaines voire mois. Seul un arthroscanner permettra un diagnostic sûr. Bon, faut maintenant que je me décide à prendre ce rendez-vous là.
Jeudi: Envol pour notre escapade annuelle avec J. et S.. Rien ne pouvait me faire autant de bien. Tout oublier, un ciel sans souci, une compagnie sans nuages. Atterrissage à Rome, deux heures de route et un agritourisme en pleine campagne. Fatiguée mais déjà relax.
Vendredi: Un chaton joue les intrus dans notre chambre et résiste aux récriminations de l'Homme qui lui interdit de se vautrer dans la valise ouverte. La journée commence souriante. Débat animé au petit déjeuner, controverse autour d'Uber. J'adore quand Stefano trouve toujours avec calme et pondération les arguments qui contrent un peu l'Homme toujours au combat. Le hasard de la route nous fait passer à une centaine de km de Sienne. Ils se sont mariés là il y a bientôt dix ans et je ne vois pas pourquoi on ne leur offrirait pas le plaisir d'y passer, dix ans plus tard. Petit moment doux dans la ville coquillage. Mini stop au cimetière où repose le grand-père de Stefano, à défaut d'avoir trouvé le cimetière de la grand-mère. Mais on compte sur le nonno pour passer le message. Un peu de shopping, où j'ai fini par acheter ce petit manteau en pilou gris que j'avais essayé à Turin avec mes sorcières, ré-essayé avec l'Homme et les enfants et toujours pas craqué. Plaisir d'avoir craqué malgré les moues de l'Homme en été.
Le soir, magnifique coucher de soleil rose, qui annonce la pluie. Repas divin mais dans une ambiance feutrée, sombre et silencieuse, totalement incongrue pour l'Italie. Mais il est vrai que rares sont les Italiens dans ce magnifique domaine pour touristes posés.
Samedi: Visite du vignoble de Sassicaia, prétexte initial de cette escapade. Dégustation de ce vin d'exception et de ses petits frères, histoire de bien tenir la comparaison. Moment rare. Journée de pluie qui se termine sur la plage pour un coucher de soleil qui enflamme d'or tout ce qu'il touche, se jette dans la mer, face aux courbes parfaites d'un arc-en-ciel complet jaillissant de la montagne. Un instant magique.
Le soir, retour dans cet agritourisme qui a vu nos enfants petits puis grands s'émerveiller de toute la bontà de la cucina italiana à profusion et plaisir de partager cela avec ces amis-là.
Dimanche: Direction Bologne, soleil délicieux, flâneries encore et toujours, apéro en terrasse et déjeuner dominical à l'Osteria dei poeti pour finir en beauté. Retour à la maison heureux et les batteries rechargées à bloc.
Myo...comme tu me fais rêver avec tes images mentales de Toscane et d'Italie...mon voyage a été ajourné et j'en suis bien marrie.
Profite de ces instants...ils sont si précieux.
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Rédigé par : Célestine | 17 octobre 2015 à 00:48
J'adore tous tes récits, mais ceux concernant tes voyages italiens atteignent des sommets de virtuosité!
Bon courage pour la suite de tes (mes)aventures avec ce bras récalcitrant.
Rédigé par : floverslebleu | 18 octobre 2015 à 21:38
Cel: Mais quel dommage que ce voyage ajourné ! J'espère que ce n'est que partie bien vite remise ..... Je suis impatiente de lire ta version de l'Italie....
Flo: Oh mais Flo, tu vis toujours sur la toile ? Quand reviens-tu "chez toi" ?
Rédigé par : Myosotis | 19 octobre 2015 à 23:04