Je ne peux pas mieux qualifier l'état dans lequel je me suis trouvée pendant deux jours et trois nuits. Disons pendant deux jours. Parce que pour être honnête, les trois nuits pas vraiment. Mal dormi malgré une chambre d'hôtel très agréable, le lit en-dessous d'un puits de lumière à 4 ou 5 mètres de haut. Mais bon, un puits de lumière quand le soleil se couche à 17 heures et moi à 23h30, je n'en profite pas vraiment. Et quand le soleil se lève à 7h et que je n'ai pas beaucoup dormi, je ne vous dis pas.....
Mais les deux jours, sublimes. Et moi sérénissime chez la Sérénissime. Venise, j'oublie tout. Le boulot, les soucis, les mille et une choses à faire. L'Homme aussi oublie tous ses soucis et il redevient un prince vraiment charmant.
Venise est devenu notre rendez-vous annuel. Cette fois encore, nous avons dormi à Murano. Loin de la foule.
Nous sommes retournés sur l'île de Torcello, petit paradis sur terre. Pas un touriste avant 11 heures du matin, plus un touriste après 17h. Et ceux qui viennent là ne sont pas trop envahissants. Neuf personnes, pas une de plus, habitent sur cette île. Je rêve d'être la dixième et l'Homme le onzième. Pas une pharmacie, pas un boulanger, rien. Burano à 10 minutes en bateau. Et un bateau qui passe toutes les 15-20 minutes. Une maison qui me fait de l'oeil depuis l'année passée. Pas vraiment à vendre, mais pas habitée non plus. Ou alors rarement.
Le lendemain, nous avons marché pendant 5 heures dans le quartier de Castello, derrière l'Arsenal, ensoleillé et peu fréquenté. Pur bonheur.
Pendant tout ce temps-là, on parle, on parle, de tout, de rien. La phrase qui revient le plus souvent c'est "qu'est-ce qu'on est bien ici...." ou "on revient quand ?".
En janvier ? J'ai trouvé une petite offre pas chère.... Pas sérieux ? si, si, sérieux-issime !
Merveilleuse Myo...Venise te va si bien.
Tu m'as fait rêver.
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Rédigé par : Célestine | 10 novembre 2015 à 01:40