Les deux rats des villes que nous sommes, qui vivons onze mois par an dans un appartement magnifique mais sombre, situé sur le plus grand mais aussi le plus moche et le plus sale piétonnier d’Europe, sans le moindre brin de vert autour de nous, ont un besoin colossal de vacances annuelles au ciel bleu, au soleil et au chaud. Nous avons un besoin vital de recharger nos batteries en nous branchant le corps à l’astre solaire et la tête à une pile de bouquins.
Pour la première fois en quinze ans - on ne va donc pas en faire tout un camembert mais tout de même -, on a eu trois jours de soleil et douze jours de pluie comme vaches normandes qui pissent ou de temps couvert type édredon. La Normandie nous avait déjà offert deux étés de plein soleil, elle a estimé qu'il était temps de ne pas faillir à sa réputation de temps pourri, comme en attestent les cartes postales ironiques vendues dans tous les kiosques.
Alors, c'est sûr, je n'avais déjà pas le moral au beau fixe, on ne peut pas dire que les nuages plombés de ces quinze jours aient remonté le baromètre.
Mais il y a eu malgré tout beaucoup de chaleur au sens propre - l'homme frileux a fait un feu dans la cheminée à peu près chaque jour, de manière un rien frénétique d'ailleurs, sans doute pour compenser le manque de soleil au dehors - comme au figuré - la présence de Maïté et JD avec nous était une nouvelle expérience de vacances plutôt réussie à mon goût.
Il y a eu une jolie éclaircie en milieu de séjour quand Anaïs et Simon nous ont rejoints pour le long weekend du 21 juillet.
Il y a eu quelques échappées vers Dinard où JD a présenté avec fierté la mer à sa fille - ou était-ce l'inverse ? -, un passage au large du Mont St Michel où j'ai eu une pensée émue pour Hanka et un retour à Carteret, histoire de revoir la grande plage et l'épicerie fine qui nous avait laissé un souvenir délicieux.
Et puis il y a eu le petit soleil portatif, comme l'appelle Sis'Cile, qui a fait la pluie et le beau temps pendant ces vacances. J'ai pu voir grandir ce petit rayon de soleil pendant deux semaines et cela m'a ravi. La promener pour l'endormir en chantant, entre autres, "Il pleut, il pleut, bergère" ou "Singing in the rain" a été un de mes plaisirs quotidiens. Découvrir ses sourires grandissants a réchauffé mes journées.
Enfin bon, c'est pas tout ça, mais l'année prochaine, cap sur le Sud !
Alors là, si tu ne viens pas me voir, je fais une jaunisse.
Déjà que tu as été en Normandie en même temps que moi si ça se trouve...
Tu as vu mes photos du Tréport ?
Le petit soleil portatif, on n'aurait droit à une toute petite photo ?
Bisous célestes, my north sister
¸¸.•*¨*• ☆
Rédigé par : celestine | 01 août 2017 à 02:42
Cel: Oui, j'ai vu que tu étais en Normandie... mais seulement à mon retour ! Parce qu'en plus, figure-toi, il n'y avait pas Internet. La totale, quoi.
Oui, petite photo dès que je peux. Bisous
Rédigé par : Myosotis | 05 août 2017 à 21:50