Je ne sais pas ce qui nous arrive cette année mais voilà un mois qu'un virus s'est introduit chez nous sans vraiment demander la permission et ne veut plus vraiment déloger. Une espèce de mal élevé qui n'a pas vraiment été invité mais qui se tape l'incruste à n'en plus finir. Déjà, il nous a empêchés de partir en Suisse chez Swiss'Sis fin octobre. Et pour qu'on renonce à partir, je peux vous dire qu'on était bien mal. L'importun s'est faufilé dans mes poumons très discrètement ou plutôt très sournoisement. Pas de toux, pas de fièvre, rien. Juste un drôle de petit bruit de succion et une légère douleur localisée. C'est bon que j'avais déjà une petite expérience en la matière que je l'ai suspecté d'aller fouiller là où il n'avait rien à faire et que j'ai pu proposer au médecin d'aller voir par là s'il n'y était pas.
Puis l'Homme a enchaîné avec sa propre pneumonie. Le copain de mon virus a été tout aussi intrusif et beaucoup plus bruyant comme hôte. La toux de l'Homme fait pitié et grimacer. Moi, pour faire bonne figure, j'ai enchaîné de mon côté avec un état grippal, fièvre, mal partout, etc... Cette fois, le médecin nous a gracieusement offert une semaine de repos. Je déteste ce genre de semaine où on est pas assez mal pour passer la journée au lit mais trop mal pour faire quelque chose de rentable. Si je ne dors pas, je ne peux pas rester inoccupée, cela m'est impossible.
En fin de semaine, on a pensé qu'enfin, on remontait la pente mais non, voilà que le virus - mais est-ce bien lui ? - nous est tombé qui sur le bas du dos, qui sur la peau au niveau de la ceinture. J'ai envie de hurler quand on m'effleure la peau. Et pas la moindre rougeur, rien. Je ne comprends pas ce qui se passe et c'est encore pire.
Dire que d'habitude on passe à travers l'hiver comme deux perce-neige.
Alors si je rajoute que mon épaule gauche prend doucement le chemin de la salle d'op' comme le lui recommande l'épaule droite, que lundi je vais faire une radio et une écho du pied droit dont l'hallux valgus me rappelle à son bon souvenir avec une régularité d'horloge suisse et du pied gauche que des lames de rasoir transpercent de manière plus aléatoire mais tellement plus violente. Pour quelqu'un qui aime bien marcher, cela devient problématique.
On est bien d'accord, ce sont bien les charmes de l'âge qui s'annoncent et le jour où on ne sentira plus rien, cela voudra dire qu'on sera mort. Mais quand même, il existe pas un service type "Carcasse répare, carcasse remplace" ?
Mdr !
Tu gardes le sens de l'humour...
la pneumonie ? Heureusement que tu n'as pas onze ans et que tu ne vis pas dans un donjon...
https://youtu.be/6EC4Tb_O9LE
Kisses sister
¸¸.•*¨*• ☆
Rédigé par : celestine | 26 novembre 2018 à 16:01
Je rattrape mon retard de lecture ! Et bien ... toujours aussi active et flute pour les virus ! Des bises ...
Rédigé par : ms | 26 novembre 2018 à 16:30
ah ah ici aussi la carcasse nous lâche, toujours aussi agréable de vous lire.
Rédigé par : pat | 27 novembre 2018 à 09:13
"L'âge ne vient pas tout seul" disait ma bonne-maman ! Jeune, je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait dire ! Aujourd'hui, à l'âge où l'arthrose s'installe et coince mon nerf sciatique, je peux dire que je comprends ! J'espère que vous allez mieux et que vous être prêts à affronter l'hiver. Bises à tous.
Rédigé par : nathalie | 27 novembre 2018 à 12:52
Cel: je viens de regarder la pneumonie du donjon, je ris encore toute seule :-)
Ms: tu vas bien à part ça ?
Pat: Merci :-). Mais avoue, c'est pénible, hein ?
Nathalie: Franchement, on s'en passerait bien de tout ça !
Rédigé par : Myosotis | 03 décembre 2018 à 21:32