Nos enfants sont grands. L'homme a fêté le demi-siècle voici bientôt presque deux ans et moi, je viens d'entamer cette fichue cinquantième année. Nous voilà en pleine ère du petits bobos-boum.
L'épisode du tendon d'Achille n'était qu'un apéritif. Toute la machine de l'homme lui fait mal en haut, à gauche, à droite, en bas et je ne le vois presque plus que le visage grimaçant. Sexy.
Moi, je ne grimace pas (rapport aux rides potentielles) mais je n'en pense (panse ?) pas moins. J'ai senti comme une petite déchirure au mollet en descendant les escaliers, pieds nus, à toute volée, le soir de Noël. J'ai ménagé ce mollet pendant un mois, suspendu le badminton pendant quatre longues semaines. J'ai repris la raquette mercredi dernier, en pleine forme, plus aucune douleur, beaucoup de plaisir à courir sur le terrain mais ce petit bonheur n'a duré que 20 courtes minutes. Re-clac fait le mollet en tombant sur le parquet et je ne fais fais fais plus c' qui me plait plait plait. J'enrage. J'ai continué à jouer mais sans bouger et sur la pointe des pieds. La question maintenant, c'est de savoir quand on guérit vraiment de ce genre de bobo puisqu'apparemment, il ne suffit pas de ne plus rien sentir pour être sûre de son coup.
Petite cerise sur le gâteau: une infime bizarrerie sur la paupière qui ne veut pas cicatriser. Et la dermato de me rassurer d'un gentil "si cela n'a pas disparu dans un mois, c'est sans doute un baso !". Comme si je savais ce qu'était un baso. Il faut qu'elle explique plus avant ce qu'est un "carcinome (aargh !) baso-cellulaire". Pas grave mais qu'il faut quand même enlever. Ah ben, oui, juste un petit coup de ciseau sur la paupière. J'en rêvais justement. Comme dit l'homme, je ne savais pas quoi inventer pour faire passer au bleu un petit lifting des paupières. Il a tout faux, je l'avais même pas encore envisagé celui-là.
A part ça, on va bien merci. Mais j'avais une légère préférence pour la période baby-boum. Je dirais même plus pour la période baby-tralala-boumboum ! Mais bon, il parait qu'à chaque âge, ses plaisirs....
Myosotis, dis-moi que tu regrettes l'époque coliques du nourrisson, dis-moi que c'était chouette finalement d'éponger les vomis de tes enfants en pleine nuit: un à 3h (avant le biberon du 2ème) et un à 5 heures, juste après. Dis-moi que tu repenses avec nostalgie à cette période où tu ne dormais parfois que 3 heures dans la nuit!
Mais peut-être que tes enfants n'ont jamais eu de coliques, ni de reflux, ni de gastro nocturnes ;-)
Bon, je vais essayer de me dire qu'un jour je regretterai ces journées/nuits agitées, en attendant je me console avec La table des enfants, et en effet, c'est une merveille.
Rédigé par : verveinecitron | 09 février 2009 à 19:46
Oui, je regrette un peu quand même. A l'exception peut-être de la nuit (raison pour laquelle d'ailleurs, je me suis arrêtée à 3.) Ils n'ont pas eu de reflux, c'est vrai, et je sais, pour l'avoir vécu pendant 3 semaines de vacances avec une amie que c'est épuisant. Mais pour le reste, ils ont eu tout ce qu'il y a lieu d'avoir :-)
Allez, à chaque âge ses plaisirs, Verveine ;-)
Rédigé par : myosotis | 10 février 2009 à 14:07
Moi c'est la 50ème qui tire vers sa fin (enfin dans 5 mois et 1/2)
La vilaine déchirure au mollet m'a rappelé quelques mauvais souvenirs: 10cms de long et 15 bons jours de clopin-clopan pour avoir démarré un sprint sans échauffement histoire d'attraper le tram!!! Pour une fois que j'agissais en écolo et pas en pollueuse!!!
Rédigé par : @nn@ | 15 février 2009 à 11:02