Vendredi: Trop de boulot, toujours trop de boulot mais pour rien au monde, je n'aurais renoncé à ma journée de congé de vendredi. J'ai travaillé jeudi jusqu'à presque minuit pour boucler le plus urgent mais au moins j'ai pu passer, comme prévu, une journée mère-fille pour l'anniversaire de Maïté. Matinée chez le coiffeur toutes les deux, lunch devant une assiette de légumes absolument succulents et après-midi shopping. Malgré la pluie, on s'est amusées comme deux gamines. Elle a quand même veillé à ne pas me coller de trop près lorsque nous étions dans le quartier de son école, des fois que des profs la verraient avec Môman. On a acheté des livres d'illustration et un livre de haikus (je l'aurais bien pris pour moi mais elle l'a vu la première), un porte-feuille en peau des fesses pour elle, des chaussures pour moi, un collier pour elle, une bougie pour moi. Et on a terminé notre après-midi en beauté autour d'un thé et d'une petite douceur (citron meringuée pour elle, noix de pécan pour moi). Cela m'a fait beaucoup de bien d'oublier le boulot et ces parenthèses avec un seul enfant me donnent une énergie incroyable. Vivement février pour remettre ça avec Anaïs.
Samedi: Une maison en chantier depuis mercredi pour quelques travaux d'aménagement = poussière partout. Mais le nettoyage attendra le soir, on a plein de courses à faire: le frigo à remplir, un bouquin à trouver, un sac à rapporter à l'atelier, un cadeau à dénicher, un crochet chez le boucher, un passage chez le marchand de vélos (à la recherche d'une trottinette pour l'anniversaire de ma belle-soeur) et la journée est passée. Vite tout nettoyer avec l'aide des enfants et passer une soirée délicieuse avec Anne et Guido. Et nos enfants qui sont rentrés passablement tard (ou tôt, cela dépend du point de vue) la veille nous reprochent sans vergogne d'être rentrés fort tard.
Dimanche: Une journée de rangements, d'aménagements dans nos nouveaux tiroirs, grande entreprise de tris, notamment des beaux sacs en papiers que j'arrive pas à jeter, du matériel à pâtisserie, des bouteilles de vin, des produits de lessive. Un peu de tout, comme sur sur un plateau de fromages. Et grandes lessives + opération repassage. Pas mis le nez dehors sauf pour aller chercher du pain. Dommage, il faisait un temps superbe. Mais on ne peut pas tout faire.
Au final, un long weekend très chargé mais bien rempli avec un sentiment de plénitude sereine. Moi les weekends de trois jours me sont extrêmement bénéfiques. Je vote pour.
Trio gagnant ! J'adore la façon que tu as de raconté tes journées.
Rédigé par : isa | 08 novembre 2009 à 23:50
Je viens de finir mon billet et je tombe sur le tien...Ils se ressemblent! j'aurais pu mettre le même titre que toi. Pour le vote, d'accord à 110% vivent les longs week-ends, même si on ne fait rien de transcendant, qu'est-ce que ça fait du bien!
Rédigé par : célestine | 09 novembre 2009 à 00:22
Que j'aime lire la complicité mère-fille...
Rédigé par : claire | 09 novembre 2009 à 09:07
Oh oui moi aussi j'aime les WE de trois jours ! Et encore plus la complicité mère/fille quand on a le temps d'en profiter comme ça !!!
Et .... ici aussi, quand les parents rentrent tard, ils se font rappeler à l'ordre !!!
Bonne semaine BIZ
Rédigé par : liaht | 09 novembre 2009 à 12:21
J'apprécie particulièrement ton vendredi que je ne connais plus trop avec ma mère faute de temps et pas encore avec ma fille trop jeune, mais ça viendra. Quelle bonheur de partager toutes ces petites joies. Pour samedi on est heureux d'avancer, le crochet à boucher me laisse perplexe et la troninette me rappelle qu'il n'y a pas d'âge pour faire du sport et se sentir jeune! Et ton dimanche, ben, c'est un peu le rattrapage de deux jours un peu fous mais avec la satisfaction du devoir accompli: je prends aussi! Très belle évocation de ces journées familiales...
Rédigé par : Delphine | 09 novembre 2009 à 19:02
je suis avec toi pour les week-ends de trois jours.
Et ton vendredi...j'ai commencé avec les miennes mais elles sont encore un tantinet trop jeunes. Ca ne saurait tarder...
Rédigé par : Emmanuelle | 09 novembre 2009 à 22:25
Isa: merci :-)
Célestine: pas mal de points communs, indeed.
Claire, Liaht: Et moi donc !
Delphine, Emmanuelle: même quand elles étaient petite, je passais une journée avec elles séparément (bien sûr, pas pour du shopping).
Delphine: Pour le crochet, je voulais dire "faire un crochet en passant chez le boucher" :-), je n'ai pas encore l'usage de crochet de boucher chez moi ;-)
Emmanuelle
Rédigé par : myosotis | 10 novembre 2009 à 23:20
ah oui ici aussi on essaie de passer une journée avec elles seules une fois par moi, mais c'est pour le shopping que je disais que c'était encore un peu tôt :-)
Rédigé par : Emmanuelle | 11 novembre 2009 à 14:33
Ah ces moments de complicité... Mma belle-mère les a pas mal pratiqués avec mes enfants, pris séparément.
Depuis qu'elle est décédée et encore plus depuis que la famille est éclatée, j'ai pris la relève avec ma dernière avec laquelle j'ai plus d'affinités et de complicités qu'avec sa grande soeur. Quant au fiston... ses études l'ayant éloigné de sa belle, je m'en voudrais de prendre sur leur peu de temps passé en commun
Rédigé par : @nn@ | 12 novembre 2009 à 01:09