Nous avons reçu comme cadeau de Noël l'année passée, un Bongo. Non, pas un instrument à percussion mais un chèque-cadeau "pour une expérience inoubliable". En l'occurrence, un séjour d'une nuit dans un hôtel à choisir dans un catalogue d'hôtels. Nous avions opté pour une nuit à Cologne en décembre, histoire d'arpenter un de ces fameux marchés de Noël dont l'Allemagne détient le secret absolu.
Et puis le matin du départ, gros coup de fatigue, pluie annoncée à Cologne pour deux jours sans discontinuer, une envie furieuse de tout annuler. Après tout, on peut essayer. J'appelle la société Bongo qui en 5 minutes chrono contacte l'hôtel, obtient l'annulation sans frais et remet notre "compteur bongo" à zéro, ce qui nous donne le droit de réserver autre chose dans les 4 mois qui viennent.
Soulagement certain de ne pas devoir traîner sa fatigue sous la pluie pendant deux jours entiers. Mais soudain un vide total devant moi. Une montagne de boulot qui m'attend au bureau et une tentation immense d'annuler les deux jours de congé, denrées rares. L'Homme m'en dissuade. A mon corps défendant. Je ne sais pas quoi faire de ces deux jours. L'Homme me propose de se laisser porter, ne rien faire d'important, faire un peu de shopping pour préparer la St Nicolas des enfants, sans se presser.
J'ai beaucoup de mal à ne rien faire, à ne pas avoir un programme bien défini et je me retrouve totalement désarçonnée. Je trouve même tout cela fort stressant. Et il me faudra quelques heures et toute la détermination de l'Homme pour finalement me relaxer et accepter d'être en congé "non rentable". Enfin, c'est relatif, puisque nous avons quasi rempli toute la hotte de St Nicolas.
Ma chère Nicole, je suis en apprentissage (lire "mi-temps avant retraite") depuis quelques mois et je te rassure : on s'habitue très vite à un programme moins défini et à être moins "rentable". Pour moi, après 42 ans de travail sans pause, ce n'est que du bonheur de prendre la vie plus calmement, de profiter des moments de détente que m'offre la vie et de faire correspondre mon planning à ce que j'ai réellement envie de faire. Je comprends enfin ce que "ici et maintenant" veut dire ! Ton Homme est un sage, écoute le :-) Je t'embrasse
Rédigé par : Mimi | 14 décembre 2015 à 09:11
Je peux te dire que l'on s'habitue très bien à un changement de rythme, ma douce Myo.
Faire les choses sans hâte, sans burn out, en profitant de chaque instant avec gourmandise...prendre la vie comme un cadeau chaque jour, c'est encore plus vrai quand on ne fait plus que ce qu'on aime au moment où on en a envie.Ici, et maintenant, oh oui ! et sans culpabilité, surtout
je t'embrasse !
¸¸.•*¨*• ☆
PS je ne comprends pas pourquoi ton billet n'apparaît qu'aujourd'hui dans ma blogliste alors que tu l'as publié il y a dix jours...Je serai plus vigilante à l'avenir !
Rédigé par : Célestine | 14 décembre 2015 à 12:38
Mimi, Célestine: oui, oui, ça j'ai bien intégré, je suis prête au programme "retraite" (si seulement cela ne signifiait pas en même temps avancer en âge). Mais quand on sait d'un coté qu'une montagne de boulot attend et qu'on n'a pas un programme qui vaille la peine de laisser la montagne se former, ce n'est pas pareil.....
Mimi: oui, je sais c'est un sage. C'en est parfois exaspérant !
Cel: ce n'est pas toi qui n'est pas vigilante, c'est moi qui suis lente. J'ai publié hier en antidatant de dix jours, je suis en retard de billets.....
Rédigé par : Myosotis | 14 décembre 2015 à 23:01
Maintenant qu'on sait que "la retraite, ça se prépare", crois-moi, on s'y fait très bien. Personnellement ce fut accompagné d'un changement de pays et d'une multitude de paperasseries administratives, travaux légers mais indispensables dans l'appartement, et donc aussi... reconstruction d'un réseau social d'amies/copines/activités...
J'ai fait un peu trop de ceci, pas assez de cela, et maintenant depuis un an ou plus je suis tout à fait à l'aise dans mon nouveau rythme et redécouvre des choses que j'avais dû abandonner et qu'il me fut difficile de reprendre, bien que j'aimais beaucoup, mais j'étais sclérosée dans le "j'aimais pourtant ça mais...". Je parle du cinéma et de la lecture :)
Avanti bella, e buone feste!
Rédigé par : Edmée De Xhavée | 20 décembre 2015 à 09:26