Inventé en 1946, cinq jours après une explosion nucléaire sur l'atoll de Bikini, le deux-pièces a pris le nom de cette révolution an-atomique.
Pourtant il lui a fallu longtemps avant que ce petit bout de tissu - qui coûte la peau des fesses au centimètre carré - ne soit adopté. Le choc culturel était trop important et il fut interdit sur les plages de France, d'Italie et de Belgique. En Espagne, le maire de Benidorm, l'Eglise (!) et Franco se mirent d'accord sur l'impact que ce trois fois rien pourrait avoir sur le tourisme et l'utilisation du bikini devint populaire sur toutes les plages d'Espagne.
Et puis Dieu créa la femme en vichy et BB relance le bibikini. Dalida reprend le "Itsy bitsy petit bikini". Ursula la première Mrs 007, immortalise le bikini blanc mouillé.
Puis la France enlève le haut et il ne reste plus que le monokini. On s'en lassera.
Le Brésil s'occupe du bas qui se réduit à peau de ficelle. Et vive le string !
Après toutes les fantaisies ont été permises: le trikini qui relie le haut et le bas par une chaîne ou des anneaux, très moyennement élégant; le tankini, très sportif, une bonne culotte en-dessous et une brassière au-dessus; le skirtkini avec la mini petite jupette; le microkini qui ne couvre presque plus rien et le seekini - circulez, y'a tout à voir -pour les naturistes qui ne s'assument pas tout à fait.
Et puis aujourd'hui, tadam ! voici le ... faceskini. Pour celles qui, comme les Chinoises, ne jurent que par la peau diaphane, une espèce de bonnet de bain super extensible pour se voiler la face. Moi, je préfère le parasol et le grand chapeau mais d'autres n'ont peur de rien. Ca vous tente ?