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Rédigé à 22:34 dans Bruxelles ma belle | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Il y a des jours comme ça. Plein de magie et de petits moments merveilleux. J'ai pris la journée pour travailler à la maison et comme toujours, je travaille dix fois mieux quand j'ai la paix. J'ai fait deux pauses. L'une pour un déjeûner avec Cat, super sympa. L'autre pour un thé en fin de journée avec Pam. Celle que je ne pensais peut-être ne jamais revoir, ou du moins pas avant jolie lurette, est revenue pour une semaine de formation en Belgique. Incroyable mais vrai. Cet Earl Grey en terrasse avait un goût de Nouvelle Zélande. Quel bonheur de la revoir !
On my way to meet her, j'ai rencontré une fille avec qui j'ai fait mon master en ressources humaines il y a 7 ans. Elle travaille maintenant.... à côté de chez moi (vraiment, l'immeuble à côté). Et on ne se voit jamais. Forcément, je pars travailler un peu avant qu'elle n'arrive au boulot et je reviens quand elle est déjà partie. Mais c'est curieux quand même.
On my way back home, j'ai eu le plaisir furtif mais délicieux de non seulement voir mais surtout, surtout entendre démarrer deux Jaguar, format gros chat (traduire modèle des années 50 et 60), moi qui adore ça. Souvenirs d'enfance....
Et puis aussi, j'ai rencontré quelqu'un sur qui j'étais plutôt assez fâchée et en fait, cela m'a fait plaisir de le voir et je ne me sentais même plus fâchée.
Et j'ai rencontré ma soeur, par hasard, ce qui ne gâche rien non plus.
Que de jolies rencontres aujourd'hui. Magical day, je dis.
Rédigé à 22:50 dans Petites douceurs | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé à 20:37 dans Cordon ombrellical | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 23:11 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Rédigé à 22:57 dans Cordon ombrellical | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Selon la légende, cela fait 50 ans qu'ils sont ensemble. Je dis "selon la légende" parce que nos parents sont très secrets sur leur vie privée. Nous en sommes toutes les trois très vexées. Vieux réflexe d'enfant, il nous semble que leur vie privée nous appartient aussi. Avant et pendant notre existence à nous. Mais surtout avant. Parce que l'avant conditionne notre arrivée sur cette planète.
C'est parce qu'ils se sont rencontrés que nous sommes là, en somme. Après mise en oeuvre des modalités pratiques qui s'en sont suivies, bien entendu.
Et nous, on veut savoir comment c'était avant. Comment, où, quand (le jour, l'heure, le temps qu'il faisait, tout) ils se sont rencontrés, qui a parlé le premier, qu'est ce qu'il/elle a dit, qu'ont-ils pensé, est-ce qu'ils ont tout de suite su que c'était le bon, coup de foudre ou lente construction, qu'est-ce qu'elle portait ce jour-là, etc ?
La légende dit qu'ils se sont rencontrés à l'EXPO 58, un 15 mai, sur "Diana" de Paul Anka. Mais il s'avère finalement que tout est un petit peu mélangé. Et en fin de compte, on ne sait pas grand chose.
Tout compte fait, gardons le mythe qui nous tient chaud au coeur. Cela fait 50 ans qu'ils s'aiment, 50 ans qu'ils se sont trouvés sous le signe de l'atome, symbole, jusqu'il y a peu, de l'indivisible, de l'inséparable. Pouvait-on trouver meilleur augure ? Ah, j'oubliais: Auguri, cari genitori....
Rédigé à 17:48 dans anniversaires | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Pourquoi, au théâtre, n'y a-t-il qu'un accoudoir pour deux à tous les coups ? Pourquoi aussi ai-je toujours le chic pour m'asseoir entre deux hommes qui prennent leurs aises et occupent les deux accoudoirs qui entourent mon siège ?
Le mois de mai est si beau, si chaud qu'il me rappelle les mois de mai de mon enfance. Il y avait longtemps, il me semble, que mai n'avait plus été aussi beau et ensoleillé. Or, quand j'étais à l'école, j'ai l'impression que c'était toujours le cas. C'était traditionnellement le mois de Marie. Tous les jours, vers 10 heures, nous nous retrouvions devant la "grotte" de la Vierge (une anfractuosité dans la roche où les religieuses avaient installé une statue géante de la Madonne, sublime en blanc et bleu). Et toutes en choeur, nous récitions des "Je vous salue Marie" et chantions des "Ave Maria". Et toujours sous le soleil...
Un des petits loulous qui travaille pour moi a justement aussi fait ses études dans cette école. On partage donc hier quelques souvenirs et je lui demande nonchalamment en quelle année il est sorti. Il me répond "en 1999". Sans trop réfléchir, je lui dis "Moi, en 1977". Et avec son plus beau sourire, éclatant de jeunesse, il s'excuse "Ah, moi je n'étais pas encore né !". Gloups ! J'ai pris 30 ans dans les lattes, là !
Rédigé à 12:36 dans Plein quotidien | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Chouette long week end. Vendredi, samedi, dimanche, lundi. Quatre jours, quatre facettes de moi:
Vendredi: les obligations: pressing, esthéticienne (oui, je range "ça" au rang des obligations, plus du tout au rang des petits plaisirs), trouver un cadeau pour T., le porter à la poste et récupérer deux envois recommandés, acheter l'eau de toilette "commandée" par l'homme, supermarché-remplir le frigo, soirée cool, ordi-musique "vieux machins". C'est le moi "Bree".
Samedi: lever trrrrès tôt, l'homme voulait photographier les bassins de la place Sainte Catherine avant que la fontaine ne se mette en marche. Manque de bol, on est arrivés sur place au moment même où les gargouilles se sont mises en activité. Marché, légumes et poisson. Déjeûner thon, tomates, épinards fondus deux minutes dans la poêle. Déambuler dans Bruxelles sous le soleil en compagnie de l'homme. Il s'est acheté une veste. Petit café italien. Trouvé petit cadeau pour sa maman, rien trouvé pour la mienne, par contre :-(. Le soir, retrouvailles avec Véro à Louvain-la-Neuve puis à Wavre, le temps d'un verre ou deux. C'est le moi "bobo".
Dimanche: se lever pas trop tard, rendez-vous "skype" dominical avec Sis'Swiss, reçu un magnifique bouquet de fleurs et une superbe carte de mes filles (voir plus bas), préparer la fête des mères pour Mamy L., jolie table, déjeûner sympa, après-midi confinée devant le grand écran, malgré le beau soleil dehors, mais on avait promis une après-midi "Elvis". Elle a aimé et c'est l'essentiel. Le soir, vite la valise pour une nuit et direction La Glanerie, au vert, et vers la deuxième Mamy du jour. C'est le moi "maîtresse de maison" et "gentille belle-fille".
Lundi: journée slow motion à La Glanerie. Soleil et ciel bleu, vert pelouse et sapins, bleu de tous les bosquets, si cher à papa. Soleil qui me réveille, ce que je n'ai jamais chez moi. Petite papote mère-filles, préparer le déjeûner entre deux pauses soleil. Déjeûner dehors sous le noyer. Quelques petits moments de plaisir avec Clara. Nonchalance et ralenti. C'est le moi "un jour à la campagne".
Mais il faudrait tout un mois, au moins, pour décliner une facette de tous les "moi'...
Rédigé à 22:56 dans Moi, je | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
En passant par la pesanteur.
Le demi-siècle se profile à l'horizon. Et la métamorphose s'amorce. Je la sens venir doucement. La légèreté qui m'a habitée jusqu'ici s'évapore petit à petit. Je prends du poids dans tous les sens du terme. Mes pieds s'ancrent de plus en plus dans la terre ferme.
Cette impression sourde d'avoir passé, non sans regrets, une trentaine d'années dans la légèreté, papillon superficiel, contente du simple bonheur d'avoir tout, toute une famille au-dessus, en-dessous, en pleine forme, des enfants superbes, heureux, gais, un mari superbe, heureux, gai et fort, des amis, des boulots sympas, pas de soucis ou si peu. Des lectures légères, Cosmo, Elle, Voici, Voilà, Ola et Comment ça va ? Peu de plomb dans la cervelle, le coeur en bulle de savon. Une boulimie de tout, gourmande et gourmette. A déguster, lire, visiter, voir, écouter, danser, sans jamais être rassasiée.
Et voilà que le manège ralentit. Après s'être accéléré dans un tourbillon de plus en plus fou à me donner le vertige de tant d'envies.
Que s'est-il passé ? La pesanteur physique m'entraîne-t-elle à ce point vers le bas ? Les grands enfants, grands tourments pèsent-ils si lourd dans la balance de mes soucis ? La sagesse me gagnerait-elle ?
Mes désirs de voyage se calment comme après une tempête, j'accepte que je ne lirai pas tout, quoi qu'il arrive, ne rien faire ne m'angoisse plus autant qu'avant, les magazines légers ne m'amusent plus que très mollement, ....
Est-ce vraiment la sérénité qui s'installe ? Je ne me mesure plus aux jolies trentenaires fraîches et alertes, je pointe dans mon collimateur les vieilles dames dignes et élégantes. Je me suis surprise à recommander à l'homme de préparer notre vieillesse.
Cet état un peu particulier est-il passager ?
Am I actually out of gas ? Should my youth already rest in peace ? Am I really over the hill ?
Rédigé à 23:07 dans Moi, je | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Rédigé à 22:20 dans Ailleurs, anniversaires, Fa mi à do ré | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)