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Rédigé à 18:38 dans C'est de saison | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Quand les filles se lèvent à 4 heures du mat' pour réviser avant l'examen de 8 heures, quand l'orage ne gronde pas mais qu'il jette des éclairs à raison d'un toutes les trois secondes (on se croirait à Cannes !) - ça s'appelle un orage multi-cellulaire, paraît-il -, quand retentissent à vos côtés des ronflements tonitruants, quand les frigos du magasin juste en-dessous de chez nous fonctionnent à plein rendement pour contrer la chaleur inhabituelle de cette nuit (et encore je ne les entendais que pendant les expirations du ronfleur), l'insomnie prend des accents de massacre à la mitraillette....
Rédigé à 23:32 dans Plein quotidien | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Quel joli long weekend. Je suis contente parce que:
Quel fichu weekend. Je râle parce que:
Il fait beau et on est restés coincés à la maison. On est bien sortis faire le marché et deux-trois courses mais c'est tout. Je me fais un devoir de ne pas m'éloigner des filles en blocus. Et le pire, c'est qu'elles préféreraient qu'on ne soit pas là. Enfin, leur père surtout (mais comme l'un ne va pas sans l'autre) parce qu'il est vraiment casse-pieds, il regarde des films sans considération pour le volume auditif, il fait des remarques si elles s'installent dans le canapé parce que pour le moment, c'est le seul endroit où elles se sentent bien. Si elles émigrent sur notre lit, c'est encore pire. Et si, tension oblige, elles se disputent, on atteint les sommets de l'ambiance détendue.
Pendant qu'on fait tourner les rideaux, le reste des lessives est en stand by et ça me contrarie. Je sais, je suis chiante.
Les M. sont à Rome pour le weekend et les W. font de la voile en Hollande. Pffff.
Restons zen ! On commence des cours de yoga au bureau cette semaine. J'espère que, pour changer, le bureau me rendra zenissime...
Parce que c'est vrai quoi, ménopause, ménopause, moi, je veux bien, mais c'est qui celui qui surfe sur internet à la recherche d'un grand ventilateur, alors qu'on n'a encore "que" 25 degrés à Bruxelles (et que c'est sûr ça va pas durer) ? Non, mais...
Rédigé à 21:31 dans Plein quotidien | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Je ne suis pas tombée dans une marmite de sport quand j'étais petite. Pourtant on ne peut pas dire que je n'aurai pas essayé.
Rédigé à 22:47 dans Sports | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Petit resto avec Joséphine. Elle nous avait choisi cette fois un resto bio branché où la carte annonce la couleur: entrées ou plats sattviques (végétalien ou végétarien) et entrées ou plats radjasiques (carnés). Absolument divin. Moi qui suis en plein trip alimentation saine, j'étais aux anges. Bien sûr, quand j'ai lu ces deux mots un peu ésotériques sur la carte, j'ai froncé les sourcils, je ne suis pas trop puriste. A la fin du repas, on a papoté une bonne demi-heure sans que personne ne vienne nous fourrer sous le nez, à peine la dernière bouchée avalée, la carte des desserts. Mais au bout d'une demi-heure, on s'est quand même un peu étonnées. Quand on a vu d'autres clients prendre un thé, on s'est timidement lancées. Le garçon est venu nous apporter la carte des thés et nous avons pu lire:
La maison ne sert pas de café en raison de sa toxicité. Nous ne servons également pas de dessert que nous trouvons peu approprié après un repas qu'il alourdirait inutilement.
Bon, ben nous voilà prévenues. C'est pas ici qu'on emmènera nos hommes, l'un Italien (per chi una cena senza caffé, beuh) et l'autre complètement coffee-addict.
Ceci dit, j'ai lu avec effaremment cet après-midi sur leur site un article de soutien à Guy-Claude Burger, le grand maître de l'instinctothérapie, accusé de viol d'un jeune garçon, dans la droite ligne de sa théorie "laisser l'instinct nous guider". Une semaine plus tard, mon délicieux ""Filet de saumon label rouge de France farci aux olives vertes et orties, crème d'artichaut et garam masala montée à l'huile de pépins de raisins, sauce crue aux herbes fraîches " me revient avec un goût amer.
La déchirure au mollet de la semaine dernière ne s'atténue pas, au contraire. Une ecchymose bleu violacé est apparue au niveau de la cheville. Je me suis donc décidée à appeler un médecin du sport que je rencontrerai lundi prochain. Privée de badminton donc jusqu'à nouvel ordre. Je broie du noir.
Paris sous la pluie, avec deux amies. Retrouvailles pendant des heures dans un petit bistrot, quelques boutiques, déjeûner interminable blablabli blablabla, re-shopping sur l'autre trottoir. En gros, on aura passé la journée rue du Cherche-Midi.
Samedi arc-en-ciel:
Gay pride annuelle sous nos fenêtres. En soi, je souscris. C'est quand même ce genre de manifestation qui a permis la reconnaissance de toute la communauté homosexuelle au sein de laquelle je compte beaucoup d'amis et de chouettes collègues. Je regrette juste que cela se passe toujours au mois de mai, alors que les enfants sont en pleins examens et que trois heures de giga-décibels au point que nos vitres menacent l'explosion à tout moment. Mais ça, c'est juste anecdotique. Par contre, au fil des années, cette manifestation a perdu le caractère bon enfant qu'elle avait, du moins à Bruxelles. Et la gay pride est devenue la sex pride. Pourtant je ne suis ni bigotte ni nunuche (on ne fête pas des noces tango d'Argentine en étant une sainte n'y touche surtout pas) mais la pudeur publique en a pris un sérieux coup hier et, même si j'aime bien les déguisements, aussi légers soient-ils, genre carnaval de Rio ou Moulin Rouge, j'ai eu un peu de mal à supporter trois heures de nichons et autres trésors à l'air se trémoussant sous mes fenêtres non stop. D'accord, j'étais pas obligée de regarder (et non, je ne suis pas restée trois heures à la fenêtre) mais j'ai souffert un peu du symptôme du "jusqu'où, mais jusqu'où vont-ils oser ?". Je leur en veux surtout de desservir à ce point l'image d'une communauté.
Rédigé à 18:28 dans Plein quotidien | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Ou plus exactement la région de Bruxelles a 20 ans. Et a organisé une fête digne de ce nom. Invité d'honneur: le soleil. Et sa présence était le vrai cadeau du weekend. Parce que, sans lui, toutes les festivités auraient pris un coup de gris. Les concerts en plein air, les deux feux d'artifice, les expositions de tous ces talents bruxellois, la journée sans voiture et surtout, surtout, le pique-nique géant organisé sur 1,2 kilomètre.
Rédigé à 07:50 dans Bruxelles ma belle | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
- Papa, autrefois, je me reprochais de changer souvent d'idées; aujourd'hui, je me rends compte que c'est inévitable.
- Tu as raison, mon fils. Le plus difficile dans une discussion, ce n'est pas de défendre une opinion, c'est d'en avoir une.
- Et une seule !
- Oui, car nous avons tous plusieurs personnes en nous. Seul l'imbécile croit qu'il est l'unique habitant de sa maison.
- Comment s'y prend-il ?
- Il a baillonné plusieurs parts de lui et les a verrouillées dans des placards. Du coup, il pérore clairement, d'une voix singulière.
- C'est enviable, non ?
- C'est toujours enviable d'être un crétin.
...
- Oui, fils, nous souhaiterions débiter un discours simple, ferme, définitif, qui nous persuaderait de servir la vérité en tranches. Or plus l'on progresse en intelligence, plus on perd cette ambition; on dévoile ses complexités, on assume ses tensions.
- J'aimerais ne pas me contredire.
- C'est pourtant à cela qu'on reconnaît le crétin, il ne se contredit jamais. Pourquoi traite-t-on de cloches les imbéciles ? Parce que la cloche ne donne qu'un son.
(extrait de Eric-Emmanuel Schmitt - Ulysse from Bagdad)
J'aime ce texte. Il me fait plaisir. Forcément. Parce que souvent, je n'ai pas d'opinion à émettre dans une conversation, un débat. Simplement parce que soit je ne sais pas de quoi on parle (j'ai toujours été assez nulle pour suivre l'actualité et si je sais de quoi on parle, je ne maîtrise jamais les tenants et les aboutissants), soit j'ai plusieurs opinions généralement contradictoires, en fonction du point de vue où je me place. Donc, je me tais et passe pour quelqu'un qui n'a pas d'opinion.
Alors forcément, ça me plait de lire ces quelques lignes qui me font penser que je peux me ranger du côté des non imbéciles, des non crétines. Sachant que je me range toujours malgré tout du côté des non informées, des non renseignées.
En silence, je pense et je suis la conversation.
Rédigé à 23:00 dans Moi, je | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
J'adooore les weekends de 3 jours. C'est exactement ce qui me convient. C'est fou comme tout est moins stressant et comme tout se passe avec tellement plus de douceur.
Douceurs du vendredi: réveil léger malgré une nuit plutôt passable que vraiment bonne. Fin de matinée au ralenti. Pas de marché, pas de boulanger, seuls les fleuristes sont ouverts. Un premier mai aux températures très douces, une fin d'après-midi sur la place Rouppe à attendre Tiken Jah Fakoly, à observer les grappes de jeunes assis en pow wow, se passant le joint et la canette en guise de calumet de la paix, le manège des flics, pas trop nerveux mais pas trop cools non plus, les manoeuvres de l'équipe organisatrice du concert, les yeux aux aguets, l'Homme, zoom à la main, qui traque les merveilles et les bizarreries architecturales de ce quartier tant que la lumière est belle et moi, les mains dans les poches, le visage au soleil, j'attends. Quand le concert commence enfin, on s'en va au bout de quelques morceaux, tant la foule m'oppresse et l'odeur de cigarettes m'étouffe (tout autant que l'Homme en sevrage depuis 18 mois). Mais ce fut un bon moment.
Douceurs toutes mercantiles du samedi: Très courte après-midi shopping à Anvers avec les filles. J'avais promis cette après-midi à Maïté depuis des mois et cette obligation a tourné à la découverte enchantée. Enfin un magasin où les tailles sont des vraies tailles, où mes bras de Popeye se sentent dans les manches comme des mollets dans des pattes d'eph' et pas comme des saucisses dans des cannellonis (je sais, la comparaison n'est pas nécessairement des plus heureuses mais elle a le mérite d'être visuelle, non ?). En plus, un magasin où on a de la place pour se déplacer, même avec 6 cintres sur les bras, des cabines d'essayage parfaites et ô bonheur, des filles sympa qui rangent tous les vêtements au fur et à mesure. Résultat, une ambiance détendue, une prédisposition à acheter accrue, le sourire en prime à la caisse. En prime aussi, le passage par la gare d'Anvers, où, ça n'a pas raté, j'ai pensé à Lola.
Douceurs dominicales: une vraie nuit, douce nuit, avec enfin l'impression d'avoir dormi. Le luxe ! Une journée passée à régler une dizaine de tracasseries administratives (réserver le vol d'Anaïs pour nous rejoindre en vacances, prendre rendez-vous avec la banque, avec l'entrepreneur pour toute une série de petits travaux d'aménagement, finaliser le dossier médical de l'Homme après la rupture de son tendon d'Achille, chercher des lieux-étapes sur la route de Lisbonne, ... Dommage qu'on se soit arrêté en si bon chemin et qu'on n'ait pas - en plus - rempli notre déclaration d'impôts !)
Décidément, je suis faite pour les semaines de 4 jours/3 jours weekend...
Rédigé à 20:57 dans Petites douceurs | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)