Samedi: Les valises sont défaites, les machines ont presque fini de tourner, y'aura plus qu'à repasser. Je savais le vendredi soir que dès que nous aurions passé le seuil de la maison, le rythme reprendrait sa course folle. Ce matin, à la première heure, rendez-vous chez le coiffeur pour remettre un peu d'ordre dans la couleur de mes cheveux, rendre visite à ma belle-mère et remplir le frigo pour accueillir la tribu demain. Retrouver Maïté et les filles chez nous, impatientes de nous revoir. Anaïs et sa troupe nous rejoignent avec l'intention programmée de nous laisser Samuel et Amalia pour leur permettre de participer à une course de 10 km le lendemain matin. Finalement seul Simon participera et Anaïs conduira Jules à un anniversaire à .... 8 heures du mat'. Nouvelle mode. Au final, Sappho et Lémoni demandent à pouvoir rester dormir aussi. Amalia s'est endormie avant que ses parents ne partent et ne s'est rendu compte de la supercherie que le lendemain matin et m'a bien fait comprendre qu'elle appréciait peu ce genre de procédé. Tout dans les yeux. Mais au moins elle ne pleure pas. Puis elle a fait contre mauvaise fortune bon coeur et a accepté de me parler, toujours avec les yeux.
Dimanche: On s'est tous retrouvés pour fêter les 67 ans de l'Homme/papa/nonno. Il était heureux. Et moi aussi. Ils étaient même là très tôt parce que Simon court vraiment très vite. Et que les autres étaient pressés d'arriver aussi. On a passé un bon moment, les petits avec les petits, les grands avec les grands et les petits avec les grands. On a profité de la présence de tout le monde pour valider un projet de weekend tous ensemble dans les Ardennes en novembre pour fêter nos 40 ans.
Lundi: Petit marathon de plaisirs divers et variés: Lunch à midi avec M., pas très en forme. Maman en convalescence en Italie, où elle habite, après une vilaine chute et compagnon en dépression après un double pontage. Stressée par le boulot, bref, pas joyeux tout ça. Mais contentes de se voir. Je file chez l'esthéticienne puis je cours - pas trop - chez l'orthopédiste pour recevoir une infiltration dans le deuxième genou. Les résultats obtenus pour le premier genou étaient suffisamment concluants pour tenter le deuxième. Et comme cette fois, je sais que ça ne fait absolument pas mal, je suis plus détendue. Entre tous ces rendez-vous, il y a chaque fois 45-50 minutes de métro ou de bus et j'en profite pour me plonger dans un bouquin, autre petit moment de plaisir. L'homme vient me chercher pour terminer la journée autour d'un plat de pâtes chez J et S. Eux non plus ne sont pas en grande forme mais ça passera.
Mardi: Je retrouve Quentin à la salle de sport mais je ne le vois que quelques minutes. Je suis venue plus tôt que prévu parce que je devais être à la maison à midi et il a un autre client que sa maman préférée à cette heure-là. Mais je suis contente de retourner à la salle après un peu plus de deux semaines d'absence. Je rentre retrouver mes filles qui sont venues télétravailler et Katia qui nous fait une belle séance de manucure et pédicure à tous. Entre deux réunions, mes deux Disneyphiles se montent l'une l'autre un projet de séjour à Disneyland après l'été, alors qu'elles s'étaient juré d'attendre 2025. Mais c'est parti, nous voilà sur un nouveau séjour, mais en appartement cette fois, pour éviter les repasbondutout ou les salades passées en catimini dans les chambres d"hôtel. Et avec Maoh cette fois.
Mercredi: Le matin, je retrouve Andrea pour un café - déjà un an depuis le dernier - qui s'éternise jusqu'à midi. Il prépare sa retraite, me raconte son voyage en Inde, sa pratique du yoga, sa maman et le temps file. De là, je rejoins B et Z pour un lunch. Elles me racontent les potins du bureau, leurs enfants qui grandissent et leurs vies de maman. Elles sont belles. Je rentre, le temps de me laver les dents et nous voilà partis chez le dentiste. Il est bavard comme un pinson et on passe plus de temps à l'écouter, la bouche ouverte - nous, pas lui - qu'à se faire détartrer. Puis je rejoins Sis'Cile chez maman et on ouvre le champagne pour son anniversaire.
Jeudi: Je pars pour la salle mais c'était sans compter un incident dans le métro et j'ai dû marcher plus d'une demi-heure avec une paire de baskets neuves qui n'avaient pas l'intention de marcher si longtemps au départ. Non seulement, je suis arrivée trop en retard pour que Quentin ait le temps de s'occuper de moi, mais de toute façon, j'étais trop fatiguée et cerise sur l'orteil, je me suis bien blessée au pied. Retour à la maison, en mode grognon. Mais j'ai convaincu l'Homme d'aller au cinéma l'après-midi, un truc qu'on ne fait jamais. Nous sommes allés voir "C'è ancora domani" et c'était un très très bon moment.
Vendredi: Quentin m'a proposé de venir le lendemain mais très tôt. J'ai pris mon courage à deux mains et me suis levée alors qu'il faisait encore un peu noir. Je suis rentrée et repartie retrouver J pour une expo sur les Surréalistes. C'est fou comme une expo à Bruxelles est nettement moins mise en valeur qu'à Venise. Ou alors suis-je de parti pris ?
Amours, amitiés, santé, petits plaisirs, les perles du collier de ma vie.....