Rédigé à 22:05 dans Fa mi à do ré | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Bleu, le ciel qui nous a accompagnés ces cinq jours de bonheur pascal. Peu importe les quelques gros cumulus et les petites gouttes de pluie du dimanche de Pâques, on n'a retenu que le bleu soleil.
Bleues et mauves les fleurs du jardin, couleurs fétiches du jardinier en chef. Iris, lilas, glycine, bleuets, campanules, muscaris, myosotis (!) et tant d'autres dont je ne connais même pas le nom.
Vert, ah le vert, couleur dominante de ce moment "au vert". Tonte, coupe, taille, jeunes pousses.... le jardin a apprécié les soins esthétiques et la cure de rajeunissement dont il avait vraiment besoin et que les jardiniers d'un weekend lui ont amoureusement offerts.
Bleus, verts, roses, les oeufs durs colorés et cachés dans le jardin pour les grands et la petite.
Verte la vieille pompe dans laquelle les mésanges réservent chaque année la même chambre.
Bleue la chambre côté rue, rose la chambre côté jardin, blanches les autres chambres. Les hôtes d'un jour, deux jours ou quatre jours s'accommodent des conditions sommaires de ces chambres fort encombrées qui ne ressemblent en rien à des chambres d'hôtes à la campagne. Les plus accommodants se contentent d'un canapé-lit dans le salon.
Bleue la nappe, vertes les assiettes, sur la table qui rassemble cinq, huit ou treize convives selon les arrivées et les départs successifs. Repas à géométrie variable.
Je vis toujours ces weekends de Pâques qui rassemblent toute la famille comme posée sur un arc-en-ciel. Je suis certainement fleur bleue mais on ne m'enlèvera pas du coeur ces moments de pure douceur.
Rédigé à 16:04 dans C'est de saison, Country, Fa mi à do ré | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 21:00 dans anniversaires, C'est de saison, Cordon ombrellical, Fa mi à do ré, Petites douceurs | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Samedi: Nous avons quitté la Normandie. Comme toujours, je ressens ce serrement de coeur proche du désespoir quand nous quittons un endroit. Nous n'y avons pourtant vécu que 3 semaines mais je m'attache très vite à ces décors qui sont les témoins de moments de bonheurs en famille. Le soleil nous a accompagnés pendant ces 3 semaines sans faillir et il est loin d'être étranger au plaisir que nous avons eu. Plaisir de retrouver les filles et leurs valeurs ajoutées et se retrouver tous ensemble au resto pour fêter avec un peu d'avance les 22 ans de Quentin.
Dimanche: Jour de grande lessive, de valises à vider, de valises à remplir, de visites à Mamy L. qui meurt de chaud dans ce Bruxelles peu habitué aux grandes chaleurs, à Mamy B. qui a enfin reçu le feu vert de l'orthopédiste pour partir en vacances après le "débrochage" de son poignet. Et conduire Quentin pour une semaine de blocus assisté en résidence. Je sais que c'est pour son bien et qu'il en retirera plein bénéfice mais j'ai le coeur gros malgré tout et le sentiment de l'abandonner alors que nous partons encore une semaine en Suisse. Et que pour la première fois, nous ne serons pas ensemble pour son anniversaire.
Lundi: Valises bouclées, nous voilà repartis à la montagne. Avec Anaïs seulement et la ferme intention de lui donner une vraie semaine de vacances, elle qui a rongé son frein touristique pendant les 3 semaines de Normandie, par solidarité avec sa cigale de frère. On retrouve Papy et Mamy B. partis la veille et arrivés quelques heures avant nous. On retrouve cet appartement qu'on ne pensait plus revoir et c'est un pur bonheur. On s'endort contents et avides de la mini-semaine qui s'annonce et dont on compte bien profiter pleinement. Anaïs a fait le programme: shopping à Lausanne, un minimum de deux randonnées sérieuses et une meringue aux fruits rouges. Au moins ça, Maman.
Mardi: Le baromètre est en hausse pour toute la semaine. Alors on commence par la journée shopping à Lausanne. Et on emmène Mamy B.. Une journée shopping comme je les aime parce que en un temps record, je trouve tout ce que je cherche: l'imperméable essayé en Normandie mais cette fois trouvé dans la bonne taille et... en soldes; un cadeau pour l'anniversaire de Mamy L., un autre pour G., un livre de recettes de quinoa, du matériel scolaire pour Anaïs - des bics, des post it, une trousse -, encore un cadeau pour Sis'Cile et Clara, et un passage obligé à l'épicerie fine de chez Globus, sans lequel le shopping à Lausanne ne serait qu'une pâle copie d'une journée shopping à Bruxelles.
Mercredi: Première randonnée un peu sérieuse où l'on découvre que le chemin si souvent emprunté par le passé n'est plus couru du tout - la nature reprend tout doucement ses droits sur le sentier et on ne rencontre pas le moindre promeneur. Au bout de la randonnée, une meringue aux fruits rouges pour Anaïs et moi et un chaud-froid aux fruits des bois pour l'Homme. Et deux heures de retour pour éliminer. Si un jour ce relais des chasseurs devait fermer boutique ou rayer de la carte ces deux desserts mythiques, qu'il nous prévienne AVANT que l'on commence la balade !
Jeudi: Swiss'Sis et Thierry sont arrivés hier soir et les retrouver fait partie de ces plaisirs d'été. On pensait se reposer de la promenade de la veille et éventuellement aller voir l'expo sur Modigliani à la Fondation Giannadda à Martigny mais Thierry a lui aussi ses envies de promenade. Qu'à cela ne tienne, on l'accompagne tous pour une ballade plus "plate" puisque Mamy nous accompagne mais suffisamment sérieuse pour mériter une fondue en ce jour de fête nationale suisse.
Vendredi: On la lui avait promise, on la fera envers et contre tout, cette grande randonnée qui grimpe qui grimpe et c'était tellement bien de retrouver toute cette beauté qui nous avait bien manqué ces trois dernières années. Oh oui, que la montagne est belle..... Et tout ce beau nous servira d'antidote contre le blues de la rentrée de ce lundi....
Rédigé à 23:06 dans Cordon ombrellical, Fa mi à do ré, Ici et ailleurs, Moi, je | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Chaque année, on attend ce moment avec une joie gourmande. De moins en moins gourmette - finis les grands repas de Pâques entrée, plat, fromages, dessert - mais gourmande du bonheur d'être ensemble.
Rien de particulier, juste ça, ces petits moments de tendresse. Pudiquement manifestée mais non moins profonde.
- l'Homme qui fait l'aller-retour le jeudi soir pour nous conduire Mamy et moi après un concert, rien que pour que nous puissions profiter de Swiss'Sis déjà arrivée et récupérée à Lille par Papy.
- les petits déjeuners sur le lit de la Reine-Mère Lapin, rendez-vous attendu et immanquable des trois filles lapins. Seul le Père Lapin a le droit d'être présent, à condition qu'il serve le café.
- la toilette sommaire (vu le temps particulièrement frisquet de ce début de printemps) du jardin en vue de la visite des grosses cloches.
- l'arrivée au compte-gouttes de chaque carrosse, la Berlingo de Clara et ses parents, la Pijôt de l'Homme et de Quentin, puis le lendemain les retrouvailles avec Anaïs et Simon et enfin le dimanche de Pâques le train de Maïté sans JD cette fois.
- la chasse aux oeufs, organisée par l'Homme qui n'envisageait pas Pâques sans cloches et par sa comparse suisse et savamment orchestrée par le même, qui n'a pas son pareil pour réussir à faire concourir deux équipes totalement disproportionnées à première vue (mini-Clara et maxi-Anaïs vs méga-Simon et giga-Quentin) en handicapant les plus grands par une obligation de se comporter en frères siamois, interdits de se lâcher pendant toute la durée de l'exercice.
- l'apéro-anniversaires de février et de mars pour les retardataires et d'avril pour fêter anticipativement les trois quarts de siècles de Mamy. Toute la sagrada familia en weekend à Barcelone en septembre prochain, Guëll programme !
- deux parties de Time 's Up hilarantes aux larmes, où mimer le lac Titicaca prend soudainement des allures plutôt scatologiques.
- les petits riens laissés sur le lit par Swiss'Sis, douceurs de son pays qu'elle sait appréciées par nous.
- les dessins de Clara qui nous représentent tous en couple avec nos bizarreries et nos défauts, "parfois un peu exagérés, Clara, vraiment..... :-)"
Enfin, tous ces petits moments qui font que l'on n'a besoin de rien d'autre pour être juste bien.....
Rédigé à 23:06 dans C'est de saison, Cordon ombrellical, Country, Fa mi à do ré | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Fin des festivités. Mon coeur soupire: "Déjà ?". C'était bien ces moments répétés en famille, en cuisine, autour du sapin, autour de la table, ces repas à géométrie variable, les moments précieux avec les enfants au Nouvel-An.
Mon corps lui gémit: "Enfin !". Il n'en peut plus de toutes ces agapes, il crie grasse. Il veut du légume, du fruit, de l'eau, du bouillon. Basta pasta, foie gras, alcool, fini le sucre en perfusion, la crème fraîche en masque et le champagne en douche. Je suis en pleine croissance horizontale.
Le temps de la diète et de la détox est arrivé. L'ennui c'est que je ne suis pas très forte dans ces deux matières. Et je dois attendre la semaine prochaine pour reprendre les activités sportives.
Malheureusement, je ne suis pas encore au bout de mes peines, les Rois débarquent après-demain, je prends une année dans les lattes trois jours plus tard et cela va se payer fêter pendant plusieurs jours et le 2 février, on ne pourra tout de même pas se contenter de tenir la chandelle à la Chandeleur !
Rédigé à 22:27 dans C'est de saison, Fa mi à do ré, Gastronomie | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
So this is Christmas à nouveau. Chaque année, les mêmes questions reviennent: nous allons donc faire bombance, nous offrir des cadeaux, être heureux, pendant que d'autres sont seuls, ou pire encore dans la rue. Chaque année, la misère affective, plus que la misère financière, m'interpelle bien plus encore la veille de Noël. Et pourtant, chaque année, je ne renonce pas au plaisir de rassembler la famille autour du sapin, autour de cadeaux, autour de la table.
Je ne me sens pas le droit de priver mes enfants de cette fête qu'ils aiment plus que tout au monde parce qu'elle représente ce qui leur tient tant à coeur: cette famille qui s'aime du mieux qu'elle peut, malgré les différences, les tensions parfois latentes, cette famille qui est la leur mais qui est aussi le rassemblement de deux familles, même si la représentation du côté de l'Homme n'est pas équitable, et surtout parce que ces deux familles se retrouvent depuis bientôt 30 ans tous les 24 décembre.
Et surtout, je ne peux même pas imaginer de renoncer à certains des plaisirs liés à Noël:
- tirer au sort deux noms dans une enveloppe en novembre et commencer à réfléchir au(x) cadeau(x) qui feraient plaisir à mes deux élus, se promener dans les magasins avant la cohue pour s'inspirer, se renseigner le plus discrètement possible, faire appel aux wishlists si nécessaire, trouver le cadeau et se réjouir à l'avance, hésiter, craindre l'erreur mais toujours penser à l'autre.
- monter le sapin, choisir les guirlandes lumineuses - un peu plus de blanches, un peu moins de bleues, il y a un trou là, sans lumières....- , accrocher les innombrables boules - les petites en haut, les moins jolies derrière, c'est moi qui mets les champignons, et moi les oiseaux -, préparer la crèche.... Et s'asseoir pour contempler le sapin scintillant. Et se dire à nouveau que c'est beau.
- passer deux jours en cuisine avec Swiss'Sis, l'Homme et Swiss'homme à éplucher, couper, émincer, peler, battre, fouetter, pré-cuire, saisir, pétrir, mélanger, asaisonner, monter en neige, mixer, enfourner, arroser.... Se dire que cette fois on est bien dans les temps et finalement être presque pris de court. Mettre la table sans avoir réfléchi à ce qu'on voulait et improviser. Calmer l'homme qui voulait farcir des cailles livrées en crapaudine (Madame la marchande de cailles, c'est normal ce qu'il y a dans mon paquet ? Oh ben, madame l'acheteuse de cailles, vous fermez avec un petit cure-dent !, merci Madame, je crois que mon mari va avaler le cure-dents de travers et ça va pas faire du bien....). Manquer de crème fraîche et ne plus en trouver une goutte dans les magasins du quartier. Improvisation, fatigue mais toujours bonheur en cuisine.
- se retrouver enfin tous là, plaisir d'offrir et de recevoir, de savoir que d'autres aussi ont pensé à vous en cherchant ce qui vous plairait et sentir son coeur fondre quand on voit bien qu'un de ses cadeaux a fait mouche pile poil.
- et quand le lendemain, un ours modèle plutôt pas causant vous dit "C'est quand même toujours bien Noël chez vous !", se dire que oui, grâce à tous ceux-là, Noël c'est quand même toujours bien et que c'est eux le vrai cadeau de Noël.
Rédigé à 23:07 dans C'est de saison, Fa mi à do ré | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
We are family, I got all my sisters and me, We are family, Get up everybody and sing, Everyone can see we are together when we walk on by, I won't tell no lie, All of the people around us they say, Can they be that close ?, We are giving love in a family does, ......
Après un weekend de soeurs à Bruxelles l'année passée, un Swiss sisters' weekend à Lausanne cette fois chez Swiss'Sis.
On a profité de chaque minute passée ensemble. Du vendredi 4 heures au dimanche 11h. Avec une petite parenthèse pour Sis'Cile qui retrouvait une amie fraîchement expatriée en Suisse. Il a plu tout le samedi presque sans discontinuer et cela nous a obligées à nous réfugier dans les magasins toute la journée. Pas grave, c'est pas long une journée dans les magasins.... On a d'ailleurs été sages toute la journée, sauf à la librairie en début de parcours et à la fin, au rayon Epicerie fine de chez Glo*bus, où d'un seul coup on s'est lâchés; au masculin pluriel, parce que notre chauffeur attitré s'est joint à l'orgie de plaisirs du palais: pépins de grenade, poivre de Jamaïque, gressinis, mini-figues sèches d'Espagne, étoiles à la cannelle, grappa de Sassicaia, spätzli, flûtes suisses, chocolat, bonbons à la violette, pétales de rose cristallisés, pâtes de coing, marrons glacés, pommes et poires séchées, flocons de piment, .... Tout cela valait bien une petite robe, non ?
Heureusement, les magasins suisses ferment à six heures tapantes. On a bien été obligés de sortir. Quand on est rentrés, Swiss brother-in-law a été effaré de voir tous ces cornets (en Suisse, on ne remplit pas des sacs de courses mais bien des cornets !) dans son hall d'entrée. On aurait dit Noël.
Weekend beaucoup trop court mais délicieux dans tous les sens du terme.
Rédigé à 22:21 dans Fa mi à do ré | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Vendredi: Ils sont là tous les trois ce soir, sans "pièces rapportées" - je les aime bien, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, "pièces rapportées" est un terme affectueux -. Nous sommes cinq ce soir et cela mérite bien de marquer le coup. Pourquoi pas un petit resto ? Justement, nous n'avons pas encore fêté l'anniversaire de Quentin au resto cette année. Et ce fut une soirée sous le signe du fou rire et de l'amour fou (ben oui, c'est comme ça) !
Samedi: Encore une journée sous le signe de l'amour. Pas top down mais bottom up cette fois. Une après-midi à la campagne, le temps de tondre tout le jardin avant la saison d'hiver, même si l'automne vient à peine de commencer. Le temps de ramasser quelques pommes, le temps d'arracher quelques mauvaises herbes mais uniquement là où il y a des taches de soleil, le temps de tailler quelques plantes et de perdre le ressort du sécateur fétiche de Papy - qu'il a retrouvé comme une aiguille dans un paquet d'herbe tondue, le temps de repasser le linge de maman - sinon elle va encore mettre des plombes à le faire -, le temps de papotiner un peu avec elle et nous sommes repartis, avec des provisions de vert dans les veines et de bleu dans le coeur.
Dimanche: Requiem de Brahms avec Mamy. Un concert de toute beauté. Apprendre - parfois je suis vraiment blonde - que tous les requiems, celui de Verdi, de Mozart, de Berlioz, sont tous écrits autour des mêmes paroles. Qu'ils sont la plupart du temps des messes d'enterrement qui commencent avec la prière des morts "Seigneur donnez leur le repos éternel" mais que celui de Brahms met plutôt l'accent sur les vivants "Béni soit leur chagrin - qu'ils en soient soulagés".
Lundi: Le nid se vide. Quentin est parti hier soir pour la semaine. Mais je sais qu'il revient le weekend et cela m'aide un peu. Par contre, quand j'ai vu que Maïté vidait petit à petit ses armoires, j'ai réalisé qu'en ce qui la concernait, c'était pour du bon. Elle me parle d'achat d'aspirateur, de fer et de table à repasser. A chaque oiseau qui s'envole, je vais y laisser quelques plumes....
Mardi: Déjeûner avec K. que je n'avais plus vue depuis de longs mois. Et elle raconte tout ce qu'elle vient de vivre de tragique avant de finalement attendre une petite fille pour dans 3 mois. Je réalise avec effroi que l'on peut passer à côté d'événements terribles qui arrivent à ceux que vous aimez mais que vous ne voyez pas tous les jours ou toutes les semaines. Ces amis qui vous sont proches mais que vous ne cotoyez pas aussi ou plus aussi souvent pour qu'ils jugent nécessaire de vous informer des drames qu'ils vivent. Que savons-nous finalement de ceux que nous aimons ?
Mercredi: On prépare activement l'anniversaire de S. J'ai prêté notre espace pour l'occasion à J. qui a invité une cinquantaine de personnes pour une soirée dansante à l'occasion des 45 ans de son mari. La surprise est toujours bien gardée mais nous avons de plus en plus de mal à ne pas laisser échapper une petite phrase qui vendrait la mèche ou allumerait un soupçon dans l'esprit de cet homme si attentif. Vigilance donc...
Jeudi: Le jour qu'elle redoutait tant est arrivé: elle part à la retraite. Cette collègue, dont j'ai découvert - ô petitesse du monde - qu'elle était la maman de la meilleure amie de ma fille, ne vient plus travailler depuis 1 an et demi, histoire de se battre vaillamment contre une saloperie de cancer du sein, et cette pré-retraite contrainte et forcée l'a empêchée de terminer en beauté. Elle est donc revenue le dernier jour nous faire ses adieux. Elle était resplendissante et nous a fait un discours émouvant dont quelques paroles m'étaient adressées et m'ont fait chaud au coeur. Je ne suis pas restée en reste et je lui ai lu un discours longuement pensé et préparé. Je deviens d'ailleurs la reine du discours d'adieu au bureau au point que certains passent commande pour leur départ éventuel... Mais je ne peux écrire ces au revoir que si j'ai ressenti quelque chose pour ceux qui partent....
Rédigé à 23:28 dans Cordon ombrellical, Country, Fa mi à do ré, Love affair, Petites douceurs | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
C'était pourtant un mois de 31 jours. Mais le temps nous a filé entre les doigts. Il faut dire que c'est un mois emmenthal (pas gruyère, le gruyère n'a pas de trous), un mois de ponts, viaducs et autres congés bienvenus.
Entre le théâtre, un opéra, un resto et un concert, la Zinneke Parade, fabuleux "carnaval" bruxellois organisé tous les deux ans, le Jazz Marathon où tout le centre ville est en mode jazzy, nous avons encore casé un re-mariage auquel nous avons été invités en dernière minute, pour cause de désistements massifs en raison du long congé de l'Ascension.
Le dernier weekend s'est placé sous le signe des retrouvailles de la "soeurie" (comment c'est le féminin de fratrie ?). Swiss'Sis est rentrée pour une semaine et nous avons passé le weekend à la campagne, en famille sous un soleil éclatant. Après un dimanche après-midi de farniente, un lundi matin "tornade blanche", les hommes ont joué au car-wash et les filles ont déménagé la chambre des parents. Quand on s'y met, ça "déménage" effectivement ! De la troisième génération, seule Clara était là. J'avais abandonné les trois miens avec beaucoup de scrupules à leur blocus.
Parce que le mois de mai, c'est ça aussi, le début de l'étude intensive et acharnée précédant le péniblissime mois de juin qui rime avec examens.
Et revers de la médaille, un mois où l'on a tant de congés est un mois où on travaille double, surtout quand les vacances d'été approchent. Entre révision budgétaire, visites d'auditeurs et harcèlement sexuel, il faut caser le quotidien et je lutte contre une fatigue accumulée.
Mais malgré les paupières bien lourdes, je confirme que ce fût à nouveau un joli mois de mai.
Rédigé à 22:51 dans C'est de saison, Fa mi à do ré, Petites douceurs | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)