Je suis fatiguée de chez fatiguée. Je ne vois pas le bout du tunnel pré-vacances. Il faut dire que cela va bientôt faire un an qu'on a eu les dernières, non ? Alors là, cela devient dur, non ne posso più....
Et je ne sais pas ce qu'ils ont tous mais je suis inondée d'emails, assaillie d'appels téléphoniques, envahie de "petites questions" - juste une petite question et puis je ne t'ennuie plus... - et pendant ce temps-là, mon boulot s'empile.
Mais, néanmoins, toutefois, il y a tous les jours les rayons de soleil qui font voler la fatigue en éclats:
Lundi: rentrer enfin - même si c'est tout juste, tout juste - dans cette petite robe noire achetée l'été dernier chez Zara et que je n'ai pas pu mettre pour cause d'excès et donc d'excédent.
Mardi: ce rendez-vous bimensuel avec un thérapeute spécialisé en comportements alimentaires douteux. Au départ, j'y suis allée pour ça, mes comportements frigo frisant la débilité. Maintenant, j'y vais parce que j'aime vraiment bien cet échange pseudo-psy toutes les deux semaines. Je ne sais pas trop pourquoi ni ce que je vais en tirer finalement mais je sens que cela me fait du bien, c'est tout. Donc, autant en profiter. Cerise sur le gâteau, l'Homme m'attend à la sortie, pour le simple plaisir de m'attendre. Ca vous donne tout de suite le sentiment d'être une princesse.
Mercredi: Concert 100% Brasil - Silverio Pessoa à Flagey. Bien sûr, de nouveau des places gagnées par Mamy B. qui nous les a refilées à tous les deux parce que pas libre. Découverte extraordinaire. Envie de retourner à Rio, de danser et de reprendre les cours de portugais. Plaisir physique de la musique.
Jeudi: Petit resto avec Joséphine. Et comme toujours cette magie des moments partagés avec elle. Il y a des amies comme cela avec lesquelles il est tout simplement inimaginable de se disputer. L'idée même est totalement incongrue.
Vendredi: des petits riens, enfin des trucs qui ont l'air de rien mais que quand même à y regarder de plus près, ce sont des tout petits bonheurs: des bretzels tout frais, des brownies et du fudge fait maison, au petit déjeûner de départ de deux collègues - pur bonheur gustatif (d'accord, c'est pas en harmonie profonde avec mon régime, mais....) - ; le supermarché avec mes deux hommes, le grand et le plus grand, une fierté un peu ridicule à la caisse (oui, ma ptite dame, c'est à moi ce grand bouclé et ce bel homme d'âge mûr); réécouter Silverio Pessoa avec Anaïs sur les genoux et copier-coller les paroles des chansons; savoir que demain c'est samedi et qu'on peut dormir un peu plus longtemps.