Le temps me file entre les mains et je trouve moins de temps pour venir dans ma cabane au fond du jardin.
Le temps me glisse entre les doigts mais je ne m'ennuie pas pour autant. La frénésie est toujours au rendez-vous.
Février a commencé en fanfare et violons. Nous nous étions promis de ne plus y retourner tant notre déception était grande l'année dernière mais l'envie de valser a été la plus forte. Grand mal nous en a pris, c'était pire que l'année dernière. Pas moyen de valser au delà de un, un, un deux, un, un.... Si c'est pour hoqueter de cette manière, autant rester chez soi. On a essayé un petit boogie woogie mais là encore, j'ai servi de cible à un type qui jouait au jokari avec sa partenaire. Le bal russe a vraiment perdu tous ses charmes. On doit trouver d'autres moyens de sortir le smoking et les escarpins !
Après les balalaïkas, un petit tour par les bouzoukis et notre traditionnel rendez-vous au restaurant grec pour l'anniversaire de ma (grande) filleule dont on a fêté les 24 charmants printemps. Nous sommes arrivés un rien avant eux et lorsque nous avons demandé la table réservée à leur nom, on nous a installés à une table de 14 personnes. J'avais un peu perdu de vue que tout ce petit monde grandit et que les jeunes "pièces rapportées" se joignent au festin. Et que dans une famille recomposée, ça double la mise. Mais l'ambiance était bonne et les mezzés savoureux.
Après les balalaïkas et les bouzoukis, les grands orchestres. Concert avec Mamy B. et le ténor péruvien Juan Diego Florez pour la première fois en Belgique. Absolument magique. Décidément, j'adore l'opéra. Je suis aussi fan de Verdi, Rossini et comparses que d'Elvis, Fats ou Johnny Cash.
Voilà pour le weekend dernier.
J'ai commencé la semaine par une visite chez la diététicienne programmée depuis quelques semaines. Je suis imbattable en quizz diététique mais totalement dénuée de volonté. J'ai donc périodiquement (une fois tous les deux ans à peu près) besoin d'une maîtresse d'école qui me concocte un programme et à qui je dois remettre mes déboires une fois par mois. J'ai besoin qu'on me mette les points sur les i et qu'on me remette dans le droit chemin.
Vendredi, j'ai pris congé pour la traditiannuelle journée avec Anaïs pour son anniversaire. Malgré la pluie incessante, nous avons passé une charmante journée mère-fille. J'ai épuisé ses petits pieds délicats tant nous avons marché. Magasin de matériel de cuisine, de vêtements, de petits cadeaux jolis, lunch et salon de thé en fin de journée. Pas d'expo cette année mais une très belle journée.
Le soir, soirée cinéma avec l'Homme. Les émotifs anonymes. Film charmant dont seuls sans doute les vrais émotifs anonymes, qu'ils soient profonds, légers ou moyennement atteints, peuvent s'émouvoir. Nous, on s'y est retrouvés à plus d'une prise.
Samedi, concert de djembé de Quentin. Rendez-vous annuel au Sénégal. Comme toujours, on aime cette ambiance bon enfant et ces percussions envoûtantes. Et puis Quentin, ah Quentin, mon dernier bébé plus bébé pour deux sous.
Et on termine le weekend par un resto pour célébrer les 22 ans d'Anaïs, avec notre première pièce rapportée qui commence à trouver sa place dans ce quintette d'enfer.