Trois jours de pur bonheur. Loin de tout, dans un lieu perdu en Ombrie, entre Pérouse et Assise, où la couverture de tout portable est très improbable. A la limite, si le temps n’est pas couvert, si vous montez sur le petit muret devant la maison, vous levez le téléphone vers le ciel et vous utilisez le haut-parleur vous pourrez échanger quelques mots avec votre interlocuteur. Trois jours, trois nuits, quatre couples, quarante bougies (réduites à quatre) pour la plus jolie des quatre filles. Un bon kilo en plus aussi certainement pour les plus gourmandes. Un repas d’anniversaire mémorable préparé par les 4 chefs et coqs – tempura de courgettes, de chou-fleur et… de feuilles de sauge, pâtes fraîches préparées maison, salade de Trévise à la truffe fraîche, lapin à la cannelle, poivrons, tomates et lentilles, polenta crémeuse à souhait. Pendant ce temps, les dames se sont blotties au coin du feu, tisane et massage des mains aux huiles essentielles, confidences et rires, douceurs et émotions, et une petite flûte de champagne.
Cette soirée fut le point d’orgue d’un weekend de douceur, de slow food à l’italienne, de capuccini crémeux, de soleil tendre sur les épaules, de douces collines à perte de vue et de délicate bienveillance de l’un envers l’autre.
Seul bémol
à cette rhapsodie d’automne: mes nuits sans vrai sommeil malgré le silence
monastique des nuits en montagne. Juste de quoi se rappeler que je n’étais pas
au paradis.